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Malo de Braquilanges
Diplômé de Sciences Po et spécialisé dans l'accompagnement des créateurs d'entreprise chez Legalstart.fr.
La profession VTC est en pleine expansion, attirant de plus en plus d’entrepreneurs. En parallèle, le nombre de taxis reste relativement stable, estimé à 18.000 environ à Paris. Une situation qui bouleverse le paysage des entreprises de transport de personnes en France.
Concrètement, quelles sont les grandes différences entre VTC et taxi ? Si vous hésitez à réaliser les démarches pour devenir VTC ou si vous pensez à acquérir une licence taxi, à quoi vous attendre ? On passe en revue les principales différences entre taxis et VTC pour vous aider à mieux comprendre.
Mini-Sommaire
La profession de taxis est réglementée. Sa grande spécificité par rapport aux VTC est la nécessité d’avoir une licence de taxi. Sans revenir en détail sur les formalités à effectuer pour accéder à la profession, consultez notre fiche pour savoir comment devenir chauffeur de taxi. Précisons simplement que cette licence est désormais incessible (depuis 2014).
Plus précisément, les autorisations de stationnement taxis (ADS) émises avant octobre 2014 continuent d’être cessibles. Il est possible d’obtenir une ADS en en faisant la demande auprès de la mairie de votre commune ou de la préfecture de police pour les taxis parisiens. Cependant, les délais d’attente pouvant être très longs, les nouveaux taxis continuent souvent d’acquérir de “vieilles” ADS, souvent pour plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Il est également possible de louer une ADS (toujours si elle a été émise avant 2014) ou d’être salarié d’une société autorisée.
Finalement, l’accès à la profession de taxis est plutôt plus difficile que l’accès au métier VTC. Cela se compense par une réglementation spécifique (voir plus loin).
Les étapes pour devenir chauffeur VTC sont en principe plus faciles que devenir taxi. C’est le gros avantage de la profession : il n’y a pas besoin de posséder une ADS.
Cela ne veut pas dire que n’importe qui peut devenir VTC du jour au lendemain ! Outre certaines conditions préalables (être majeur, avoir le permis depuis plus de 3 ans, avoir un casier judiciaire vierge…), il est recommandé de suivre une formation VTC et surtout obligatoire de passer un examen VTC qui valide les acquis de la formation dans les domaines de la sécurité, du service clients ou encore en français et en anglais. C’est le passage obligé pour décrocher la carte professionnelle VTC, nécessaire pour exercer.
De ces différences sur les conditions d’accès à la profession VTC et taxis découlent des modalités de fonctionnement différentes. La réglementation des VTC est particulière : elle limite l’exercice de la profession et ménage en partie les spécificités des taxis.
La réglementation est venue protéger les monopoles des taxis, contreparties de l’accès plus difficile et onéreux à la profession. Dans le même temps, la loi a donné une définition de la profession VTC. La clarification des périmètres respectifs des deux professions est essentielle dans un secteur récemment bouleversé et encore très tendu.
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Malo de Braquilanges
Diplômé de Sciences Po et spécialisé dans l'accompagnement des créateurs d'entreprise chez Legalstart.fr.
Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.Fiche mise à jour le
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