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Fiches pratiques Créer une entreprise Freelance Freelance et chômage : est-ce compatible ?

Freelance et chômage : est-ce compatible ?

Freelance
J B

Jeanne Bahu

Diplômée d'un Master 2 de Droit de l'Université de Lille 2.


Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.

Vous êtes au chômage et vous souhaitez devenir freelance, mais vous craignez de ne pas avoir assez de revenus ? Vous vous demandez si freelance et chômage sont compatibles ? On vous explique tout ici.

Mini-Sommaire

Cumuler freelance et chômage : un véritable avantage ?

Si la recherche d’emploi s’allonge, il peut être intéressant de reprendre une activité professionnelle en parallèle de sa recherche d’emploi. Le statut de freelance et le chômage peuvent en effet cohabiter. Cela est un véritable point positif aux yeux des éventuels recruteurs puisque votre activité de freelance permet de valoriser votre expertise et de développer votre réseau professionnel, au travers de vos clients et de vos missions ponctuelles.

Il n’y aura pas d’espace vide dans votre CV, puisque vous pourrez y inscrire votre statut de freelance. Cette continuité dans le travail reflète votre motivation aux yeux des recruteurs. Le binôme freelance et chômage semble porter ses fruits et attirer l’œil des recruteurs.

D’un point de vue personnel, travailler en freelance durant une période de chômage permet de booster sa confiance en soi.

Si vous souhaitez vous lancer, vous pouvez adopter le statut d’auto-entrepreneur ou créer votre société, sous la forme d’une EURL, ou encore d’une SASU.

Ces démarches permettent de démarrer rapidement une activité de freelance, et même lors du chômage.

Être freelance et toucher le chômage : c’est possible ?

Il est possible de toucher le chômage, tout en conservant son statut de freelance, et ainsi de compiler chômage et freelance. Cependant, le montant de l’allocation varie en fonction de votre chiffre d’affaires. Il s’agit de calculer le résultat du cumul entre une partie des allocations et les revenus d’une activité non salariée. Pour connaître le montant des revenus freelance et du chômage, il faut :

  • Soustraire 70% du revenu brut dégagé par l’activité non salariée aux allocations chômage,

                      Attention : cette somme doit rester inférieure à l’ancien salaire brut de l’allocataire.

  • Le résultat doit être divisé par le montant journalier de l’allocation (montant avant que ne soit déduits les 70%) : ce résultat est arrondi à l’entier prêt,
  • Multiplier le nombre de jours arrondi par l’allocation journalière (on obtient alors le nombre de jours/ mois où l’on touche l’allocation),
  • Le résultat obtenu est additionné au revenu brut de la personne freelance et au chômage.

Cela permet aux demandeurs d’emploi de cumuler leurs revenus avec une partie des allocations. En période de recherche d’emploi, lier freelance et chômage est une procédure attirante, tant d’un point de vue économique que personnel.

Mener une activité de freelance pendant le chômage est possible puisque cela permet de valoriser son image auprès des potentiels recruteurs, de cultiver sa motivation, mais également de compiler ses revenus de travailleur indépendant avec les allocations chômages.

freelance et chômage

Fermeture judiciaire : le freelance peut-il percevoir le chômage ?

Un travailleur indépendant dont l’entreprise a fait faillite peut, sous certaines conditions, toucher le chômage. Pour cela, elle doit respecter les 5 critères suivants :

  • avoir eu une activité non salariée depuis au moins deux ans dans la même entreprise,
  • son activité a cessé à cause d’une liquidation ou d’un redressement judiciaire,
  • la personne doit être inscrite à France Travail (le nouveau Pôle emploi depuis janvier 2024), et en recherche active d’un nouvel emploi
  • ses revenus (chiffre d’affaires - abattement fiscal) doivent être d’au moins 10.000 € par an sur les deux dernières années d’activité,
  • ses ressources personnelles doivent être inférieures au montant du RSA (revenus + allocations < 564.78 €/ mois/ pers).

Ces critères sont assez stricts en raison des taux d’abattement fiscaux (71% pour une activité commerciale, 50% pour une activité artisanale, 34% pour une activité libérale). Il faut donc que le chiffre d’affaires soit assez élevé pour que malgré l’abattement, le revenu reste supérieur à 10.000 €.

À l’inverse, l’associé ou gérant unique d’une EURL n’a pas le droit aux allocations au chômage. Il est donc recommandé de souscrire une assurance privée afin de bénéficier d’un revenu en cas de fermeture de l’entreprise.  

Ainsi, seront surtout susceptibles de bénéficier des allocations chômage les auto-entrepreneurs, et les dirigeants de SASU travaillant en freelance.

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JB

Jeanne Bahu

Diplômée d'un Master 2 de Droit de l'Université de Lille 2.

Sous la direction de Pierre Aïdan, docteur en droit et diplômé de Harvard.

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